Les ceintures sont en cuir de sellerie en tannage végétal d'une épaisseur d'environ 0,35mm et doublées en cuir de porc.
Leurs particularités, sans parler de leur grande qualité, est qu'elles sont repoussées à la main. Fabriquées uniquement sur mesure elles en deviennent un produit unique.
Les boucles sont posées avec des pressions, ce qui permet de changer de boucle très aisément.
Les adopter vous satisferont pendant plusieurs années.
Le repoussage du cuir a pour but de mettre en valeur un dessin sur le cuir en martelant le cuir autour du dessin afin de créer du relief. Il s'agit d'un travail demandant de la maîtrise et de la patience mais qui ajoute incontestablement de la valeur à votre maroquinerie. Le repoussage du cuir consiste donc à mettre en valeur un motif en écrasant les fibres du cuir autour du dessin et ainsi, donner du relief au dessin. Le martelage est l'écrasement des fibres du cuir formant le dessin, le motif est donc, cette fois-ci, en retrait par rapport à la surface du cuir.
Il est impératif d'utiliser du cuir tanné végétal et non teint pour un meilleur résultat. En effet, les sels de chrome lors du tannage ont pour effet de boucher les pores du cuir le rendant ainsi imperméable. Les fixateurs de teintures ont le même effet sur le cuir. La meilleure partie du cuir est le collet (on parle de collet végétal naturel, c'est à dire du collet ayant subi un tannage à partir d'extraits végétaux et non teint) qui se prête à merveille pour le martelage du cuir.
Après humidification du cuir à l'aide d'une éponge inhibée d'eau, on reproduit un dessin sur le cuir soit directement en dessinant avec le stylet ou au travers d'une feuille de claque. Cela permettra de marquer les contour du dessin sur le cuir. ensuite un couteau pivotant également appelé couteau à ouvrir sera utilisé pour ciseler les contours. Il s'agit de l'étape la plus critique car elle est irréversible et demande un peu de pratique avant de débuter dans le repoussage du cuir (ou gravure). Le couteau à ouvrir est un outil demandant un peu de dextérité. Le but est d'inciser la première couche de l'épiderme du cuir et pas au delà. On incise généralement le cuir sur 1/3 de son épaisseur. Plus la profondeur d'incision est importante, plus le relief du dessin sera marqué.
Ce sera ensuite le travail aux matoirs afin de mettre en valeur le dessin.
Le but de cette étape est de mettre en valeur le dessin en ouvrant l'incision préalablement effectuée dans le cuir. Ces matoirs à repousser sont maintenu verticalement sur le cuir, le pouce et l’index tiennent la partie inférieure du matoir et la partie le plus large et épaisse du matoir est placée dans l’incision. Ensuite, on frappe avec un maillet sur le matoir en déplaçant celui-ci d’une demi-longueur à chaque fois afin de ne pas créer d'inégalité sur le cuir. Une fois les contours du dessins effectués, on peut également marteler l'intérieur du dessin pour imprimer le motifs ou sur les extérieurs pour créer un fond par exemple.
Vient ensuite la teinture ou l'application de peinture permettent de mettre en valeur le travail. En effet, le dessin réalisé sur le cuir étant en relief (positif ou négatif suivant si l'on pratique du repoussage ou du martelage du cuir), on peut ainsi accentuer le dessin par la teinte différente de celui-ci par rapport à son contour.